Publié dans Editorial

Zéro micro, pas de caméra !

Publié le jeudi, 19 mars 2020 Écrit par 
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Travailler, travailler et travailler. Pas de bla-bla ! Prenez l’exemple du chef. Le peuple en a assez de belles déclarations ou des bonnes intentions de faire ceci ou cela sans être suivies d’actes concrets.
La raison d’être du Gouvernement consiste à traduire en actes palpables le Velirano et cela dans un cadre précis du Programme pour l’émergence de Madagasikara (PEM). A charge pour chaque département d’élaborer un programme de travail à soumettre au Conseil des ministres. L’accord de principe acquis, il faudra l’exécuter sur terrain sans tarder, sans tambour battant.  Le « vahoaka » s’intéresse beaucoup plus sur les résultats effectués. Il préfère être témoin des réalisations visant à améliorer leurs conditions de vie quotidienne.
Mine de rien, l’inflation maintient la pression sur les petites bourses. A cette tendance, les prix des PPN, en particulier le riz, seraient bien au-delà de la modeste bourse du petit peuple. D’autant que le pouvoir d’achat de la grande majorité s’effrite au fil des jours. En plus, la menace de contamination de la pandémie du COVID-19 n’arrange guère la situation. Et le « vahoaka » est désemparé. C’est encourageant de voir les responsables du commerce descendre sur terrain dirigés par le ministre en personne. Mais, il faut sévir sévèrement. Du moment où les quantités nécessaires existent réellement dans les magasins, il faut donc débusquer les tentatives de rétention de stock chez certains grossistes mal intentionnés et punir selon la loi les fauteurs. A une circonstance exceptionnelle, des mesures exceptionnelles ! On encourage grandement les interventions musclées pour ne dire manu militari des responsables afin de juguler la « bête » à savoir l’inflation.
La corruption, la « mère de tous les défauts », garde intacte sa capacité de nuisance. Elle infecte, comme si de rien n’était, les secteurs-clé. La souillure laissée par le régime précédent sent l’indélébile. Les tenants du nouveau régime font de leur mieux pour éradiquer de façon définitive et radicale  ce fléau. N’empêche que des éléments  irréductibles tapissent quelque part. Le Premier ministre, à chaque occasion qui se présente lors des descentes sur terrain, ne manque pas de crever l’abcès. La persistance du phénomène « dahalo » dans le grand Sud trouve son origine dans cette ambiance de corruption avérée. Un réseau bien établi agit pour « blanchir » le circuit des bœufs. Des responsables publics locaux, de mèche avec les bandits, facilitent le sinistre trafic. Les commerces illicites des espèces protégées en faune et flore ainsi que les braquages des patrimoines nationaux ont encore de beaux jours devant eux. La complicité des agents corrompus locaux, grassement servis par les grands bonnets du circuit, rend très difficile toutes les actions menées. En dépit des interpellations de hauts responsables sur place tels les inspecteurs de pêche ou des domaines ou autres, la bataille aura encore fort à faire pour mener à bout de la lutte. La Justice et les Forces de la défense et de la sécurité doivent faire preuve de fermeté et traquer les brebis galeuses.
L’exemple vient d’en haut, c’est le cas exactement de le dire ici. Le Chef de l’Etat prend  à cœur l’accomplissement de la sacrée mission que le peuple lui a confiée. Il travaille et agit sans relâche, l’objectif étant de concrétiser le Velirano.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Macabre avalanche
    La série noire continue ! Les bilans des victimes humaines, d’inestimables dégâts matériels s’alourdissent sur les routes nationales ! Pour la énième fois, nous tirons la sonnette d’alarme. L’avalanche d’accidents de routes mortels et destructifs sévit. On est en pleine période de vacances scolaires. La densité des flux des véhicules, transports en commun et particuliers, sur les routes nationales atteint son niveau le plus élevé et donc dangereux. A la gare routière Aranta- Mahajanga aussi bien à Ambodivona / Andohatapenaka – Maki Antananarivo, les départs et arrivées des taxi-brousse avoisinent le millier de voyageurs par jour. Certains cas franchissent le seuil de 1500 durant la haute saison, pendant le week-end prolongé. Un exemple suffisant pour attester l’importance des mouvements des hommes en cette période de vacances. Les départs et retours vers l’Est (Toamasina – Foule-Pointe et autres), sur la RN 2, vers le Grand Sud sur la RN 1 (Antsirabe…

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